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Ali Bongo, président déchu du Gabon, a été libéré par la junte militaire qui a renversé son régime. Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a annoncé cette décision, justifiant la libération par l'état de santé d'Ali Bongo, qui est désormais "libre de ses mouvements".

De plus, il a été autorisé à se rendre à l'étranger pour des examens médicaux si nécessaire. A noter que cette libération intervient après une réunion entre le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, et le nouveau chef de la junte au Gabon, le général Brice Oligui Nguema.

Quelle est votre analyse de la situation ?

Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a prêté serment en tant que "président de la transition" lors d'une cérémonie retransmise à la télévision. Il a juré de préserver le régime républicain et les acquis de la démocratie. « Je jure devant Dieu et le peuple gabonais de préserver en toute fidélité le régime républicain », et « de préserver les acquis de la démocratie » à-t-il martelé.

Le général Oligui Nguema, ancien chef de la garde présidentielle, a mis fin à 56 ans de règne de la famille Bongo en prenant le pouvoir par un coup d'État. Il se dit prêt à organiser des élections, mais souhaite éviter les erreurs du passé en ne se précipitant pas.

Quelle analyse faites-vous de la situation ?

Le général Brice Oligui Nguema, responsable du coup d'État militaire au Gabon, s'est engagé à réorganiser les institutions du pays pour les rendre "plus démocratiques" et respectueuses des droits humains.

Dans un discours adressé au corps diplomatique et un autre devant la société civile, il a évoqué la nécessité d'une nouvelle Constitution et d'un nouveau code électoral, tout en soulignant que la transition ne serait pas précipitée.

La dissolution temporaire des institutions a été justifiée comme une étape vers des réformes en phase avec les normes internationales de démocratie, des droits humains et de lutte contre la corruption. Cependant, le général n'a pas précisé la durée de cette transition.

Quelle est votre analyse de la situation ?

Au Gabon, Brice Clothaire Oligui Nguema, général de l'armée, a été nommé président du Comité de transition et de restauration des institutions après le coup d'Etat. Mais qui est-ce vraiment ?

Oligui Nguema a dirigé la Garde Républicaine gabonaise, chargée de la protection du président Ali Bongo, pendant deux ans. Issu d'une famille militaire, il a rejoint la Garde Républicaine à un jeune âge, suivi une formation militaire au Maroc, et est devenu l'aide de camp d'Omar Bongo, le père d'Ali Bongo, jusqu'à sa mort en 2009.

Plus tard, après une période diplomatique, il est rappelé au Gabon pour prendre la tête de la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS) de la Garde Républicaine. Il a ensuite été promu à la tête de la Garde Républicaine, où il a lancé des réformes pour renforcer le dispositif de protection d'Ali Bongo et développer la Section des Interventions Spéciales (S.I.S).

En dehors de ses fonctions militaires, Oligui Nguema est également un homme d'affaires prospère, possédant des propriétés aux États-Unis d'une valeur de plus d'un million de dollars. Il est indéniablement un acteur clé du système Bongo au Gabon.

Et vous, que savez-vous de du général Oligui Nguema ?

Le Général Brice Oligui Nguema est désigné président de transition, après le coup d'État survenu ce 30 août. Il est nommé à l'unanimité par le groupe d'officiers supérieurs et de généraux représentant l'ensemble de l'armée gabonaise.

Pour rappel, avant le coup d'État, le Général Brice Oligui Nguema commandait la Garde républicaine. Désormais à la tête du pays, il devrait maintenant guider la nation d'Afrique centrale vers le retour à l'ordre constitutionnel. Il est à noter que la durée de cette transition militaire reste indéterminée.

Que pensez-vous de ce coup d'Etat ?

La situation politique au Gabon est dans un état de chaos après qu'un groupe de militaires a annoncé l'annulation de l'élection présidentielle et la dissolution de toutes les institutions de la République.

Le président sortant Ali Bongo a été déclaré vainqueur avec 64,27% des votes, mais l'opposition avait déjà dénoncé des fraudes présumées avant les résultats officiels.Les actions des militaires ont été accompagnées de tirs d'armes à Libreville, et les frontières du pays ont été fermées. Par ailleurs, le fils d'Ali Bongo a été arrêté.

Que pensez-vous de ce coup d'Etat ?

Le Ministère de la Santé et des Affaires sociales du Gabon a initié un atelier en partenariat avec l'UNESCO et l'Organisation des Personnes Handicapées (OPH) en vue de développer une "politique nationale du handicap".

Cette initiative vise à améliorer la qualité de vie des personnes handicapées en accord avec les normes internationales, notamment la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l'ONU.

Quel est l'impact potentiel d'une telle politique sur l'inclusion des personnes handicapées dans tous les aspects de la société ?

Entre 2021 et 2023, le Gabon a formé 1 400 enseignants dans le cadre du Programme d’accélération de la transformation (PAT), visant à revitaliser l'éducation nationale et combler les lacunes sectorielles. En parallèle, près de 1 180 enseignants ont été recrutés pour le secondaire et 3 480 salles de classe ont été réhabilitées, pouvant accueillir 122 000 élèves.

Malgré ces réalisation, des demandes se font toujours sentir, particulièrement en mathématiques et en anglais, avec des écoles secondaires en pénurie d'enseignants.

Quelle est votre analyse de ce bilan ?

À l'approche des élections générales au Gabon, plus de 200 recours ont été déposés devant la Cour constitutionnelle. Ce sont essentiellement les candidats à la présidentielle, aux législatives et aux locales qui sont engagés dans cette bataille judiciaire.

Parmi eux, les candidats du Parti démocratique gabonais (PDG) sont responsables de près de 100 recours. La Cour constitutionnelle a commencé à examiner ces dossiers fin juillet, et les décisions sont attendues le 6 août, quelques jours avant le début de la campagne électorale.

Quelle est votre analyse de la situation ?

Le Ministre des Affaires étrangères, Hermann Immongault, a rencontré le bureau exécutif du Syndicat des agents des affaires étrangères (SAAE) pour discuter des revendications portant sur les conditions de travail et de vie des agents. Des avancées significatives ont été réalisées, notamment en matière de transport du personnel, de gestion administrative et de suivi de carrière, ainsi que de logements pour les diplomates. Cependant, certaines questions restent en suspens, notamment la Prime de servitude diplomatique (PSD) et la recherche d'un financement pérenne pour le Mécanisme d’Appui à l’Action Diplomatique.

Quels défis restent à relever pour améliorer les conditions de travail et de vie des agents ?

Le refus de Pierre Claver Maganga Moussavou de soutenir une candidature unique de l'opposition pour les élections présidentielle et législatives au Gabon créé des interrogations sur sa vision politique. Après quatre échecs consécutifs aux élections présidentielles avec des résultats décevants, pourquoi persiste-t-il à se présenter en solitaire plutôt que de faire bloc derrière un candidat consensuel ?

Certains le considèrent comme un politicien opportuniste, ayant occupé des postes ministériels et ayant été proche du pouvoir tout en se prétendant opposant. D'autres le voient comme un candidat indépendant de poids, défendant ses convictions politiques en faveur de la provincialisation plutôt que du centralisme.

Pensez-vous qu'il s'agit simplement d'un éternel outsider ou représente-t-il un concurrent sérieux pour les élections à venir ?

À moins d'un mois des élections générales, le Centre gabonais des élections (CGE) a décidé d'utiliser un bulletin unique pour l'élection présidentielle et législative. Cette décision donne naissance à des débats sur son impact potentiel sur le processus électoral.

Selon le président du CGE, cette approche facilitera le vote, mais certains s'interrogent sur les risques de confusion entre les scrutins. Les candidats indépendants bénéficieront de bulletins distincts. Cependant, comment s'assurer de la clarté et de l'intégrité du scrutin ?

Le gouvernement gabonais a confirmé son intention de recruter de nouveaux policiers, soit entre 1 000 et 1 200 agents, pour renforcer les effectifs des Forces de police nationale (FPN). Cette annonce intervient alors que le pays se prépare aux élections générales du 26 août.

Le ministre de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha, a expliqué que depuis les derniers recrutements en 2015, les besoins ont augmenté en raison du vieillissement de certains agents et du gel des recrutements dans la Fonction publique. Le gouvernement vise ainsi à rajeunir les effectifs et à assurer la sécurité des personnes et des biens pour garantir la stabilité du pays.

Certains voient ce recrutement comme une opération de charme du pouvoir en vue des élections, tandis que d'autres affirment que cela répond aux besoins réels de renforcement des forces de l'ordre. Mais quels seront les impacts de ce recrutement massif sur la sécurité et la stabilité du Gabon ?